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Montrouge : l’homme qui a désarmé Coulibaly raconte pour la première fois

Ce matin du 8 janvier 2015, à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale de 25 ans, s’écroule sur la voie publique, abattue par Amedy Coulibaly. Trois hommes -deux agents de voirie et un policier municipal de la ville- assistent à la scène, et tentent d’intervenir. Un héroïsme salué ce jeudi par le préfet des Hauts-de-Seine, qui leur a remis la médaille d’or de la sécurité intérieure, une décoration créée en 2012. Deux d’entre eux ont accepté, pour la première fois, d’évoquer ce souvenir traumatisant.

« Ce matin-là, on a reçu un coup de fil comme c’est le cas quand il y a un accident », se souvient Laurent, 41 ans, aujourd’hui chef d’équipe au service voirie. Il s’agit d’un banal accrochage sur l’avenue Pierre-Brossolette. En attendant la dépanneuse, Laurent et son collègue Éric discutent avec deux policiers municipaux, dont Clarissa Jean-Philippe, en formant un petit cercle.

Ce matin du 8 janvier 2015, à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale de 25 ans, s’écroule sur la voie publique, abattue par Amedy Coulibaly. Trois hommes -deux agents de voirie et un policier municipal de la ville- assistent à la scène, et tentent d’intervenir. Un héroïsme salué ce jeudi par le préfet des Hauts-de-Seine, qui leur a remis la médaille d’or de la sécurité intérieure, une décoration créée en 2012. Deux d’entre eux ont accepté, pour la première fois, d’évoquer ce souvenir traumatisant. « Ce matin-là, on a reçu un coup de fil comme c’est le cas quand il y a un accident », se souvient Laurent, 41 ans, aujourd’hui chef d’équipe au service voirie. Il s’agit d’un banal accrochage sur l’avenue Pierre-Brossolette. En attendant la dépanneuse, Laurent et son collègue Éric discutent avec deux policiers municipaux, dont Clarissa Jean-Philippe, en formant un petit cercle. « J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet » « Là, j’ai senti quelqu’un qui me tirait par le bras, donc je me suis retourné, poursuit Laurent. Et j’ai vu ce type cagoulé. J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet. » Il ne réalise pas davantage ce qui se passe lorsqu’une gerbe d’étincelles jaillit du canon. « Je ne l’ai vu que quand il a commencé à tirer, ajoute son collègue Éric, 46 ans. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Même le bruit de l’arme, j’ai eu du mal à l’entendre. » Laurent se retourne vers ses collègues et réalise ce qui se passe. Éric, le visage en sang, vient de prendre une balle au-dessus de la lèvre, qui est sortie derrière sa mâchoire. Les deux précédents projectiles ont mortellement blessé Clarissa Jean-Philippe. Le visage de Laurent blêmit : « Je me suis dit que mon seul moyen de survie, c’était de lui sauter dessus, se rappelle le quadragénaire. Alors, je lui ai sauté dessus. Et je me suis agrippé comme une sangsue. » Il se souvient du regard du tueur. « C’est clair qu’il était shooté, juge-t-il. (...) Lire la suite sur LeParisien.fr Vanves : 25 kg de cocaïne saisis et trois personnes arrêtées Clamart : les philatélistes ont rendez-vous à l’hôtel de ville Sceaux : André Gattolin s’attaque à la pyrale du buis Bakchich contre HLM : prison ferme pour le sénateur PS et ex-maire de Clamart Préavis de grève ce vendredi au centre bus de Montrouge-Massy
Ce matin du 8 janvier 2015, à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale de 25 ans, s’écroule sur la voie publique, abattue par Amedy Coulibaly. Trois hommes -deux agents de voirie et un policier municipal de la ville- assistent à la scène, et tentent d’intervenir. Un héroïsme salué ce jeudi par le préfet des Hauts-de-Seine, qui leur a remis la médaille d’or de la sécurité intérieure, une décoration créée en 2012. Deux d’entre eux ont accepté, pour la première fois, d’évoquer ce souvenir traumatisant.
« Ce matin-là, on a reçu un coup de fil comme c’est le cas quand il y a un accident », se souvient Laurent, 41 ans, aujourd’hui chef d’équipe au service voirie. Il s’agit d’un banal accrochage sur l’avenue Pierre-Brossolette. En attendant la dépanneuse, Laurent et son collègue Éric discutent avec deux policiers municipaux, dont Clarissa Jean-Philippe, en formant un petit cercle.
« J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet »
« Là, j’ai senti quelqu’un qui me tirait par le bras, donc je me suis retourné, poursuit Laurent. Et j’ai vu ce type cagoulé. J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet. » Il ne réalise pas davantage ce qui se passe lorsqu’une gerbe d’étincelles jaillit du canon. « Je ne l’ai vu que quand il a commencé à tirer, ajoute son collègue Éric, 46 ans. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Même le bruit de l’arme, j’ai eu du mal à l’entendre. » Laurent se retourne vers ses collègues et réalise ce qui se passe. Éric, le visage en sang, vient de prendre une balle au-dessus de la lèvre, qui est sortie derrière sa mâchoire. Les deux précédents projectiles ont mortellement blessé Clarissa Jean-Philippe. Le visage de Laurent blêmit : « Je me suis dit que mon seul moyen de survie, c’était de lui sauter dessus, se rappelle le quadragénaire. Alors, je lui ai sauté dessus. Et je me suis agrippé comme une sangsue. »
Il se souvient du regard du tueur. « C’est clair qu’il était shooté, juge-t-il. (…)
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Préavis de grève ce vendredi au centre bus de Montrouge-Massy

« J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet »

« Là, j’ai senti quelqu’un qui me tirait par le bras, donc je me suis retourné, poursuit Laurent. Et j’ai vu ce type cagoulé. J’ai tapé sur le bout de la Kalachnikov en pensant que c’était un jouet. » Il ne réalise pas davantage ce qui se passe lorsqu’une gerbe d’étincelles jaillit du canon. « Je ne l’ai vu que quand il a commencé à tirer, ajoute son collègue Éric, 46 ans. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Même le bruit de l’arme, j’ai eu du mal à l’entendre. » Laurent se retourne vers ses collègues et réalise ce qui se passe. Éric, le visage en sang, vient de prendre une balle au-dessus de la lèvre, qui est sortie derrière sa mâchoire. Les deux précédents projectiles ont mortellement blessé Clarissa Jean-Philippe. Le visage de Laurent blêmit : « Je me suis dit que mon seul moyen de survie, c’était de lui sauter dessus, se rappelle le quadragénaire. Alors, je lui ai sauté dessus. Et je me suis agrippé comme une sangsue. »

Il se souvient du regard du tueur. « C’est clair qu’il était shooté, juge-t-il. (…)

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