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Edito de Alain SAYADA « Le mystère radio J : silence sur les ondes… »

Le mystère radio J : silence sur les ondes…
Alain Sayada
Alain Sayada

Que s’est-il passé sur les ondes de Radio J, dimanche 16 décembre, après-midi, entre le

président de cette Radio, Dov Zerah et le présentateur historique Guy Rosanowicz ? En plein
direct, l’émission hebdomadaire de l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF) a tout
simplement été coupée. Après un étonnant silence, de la musique a pris le relais, laissant les
auditeurs sans explication…
 Et sans voix ! Car si la démarche est cavalière, la suite de l’affaire ne l’est pas moins : Guy Rosanowicz s’est précipité, suite à la coupure de son de son
émission en plein direct, sur sa page Facebook, dénonçant la censure pratiquée par le
nouveau président du média en question et appelant la communauté juive en général, et les
auditeurs en particulier, à le soutenir dans ce bras de fer…
J’avoue que nous avons, dans un premier temps, hurlé avec les loups. Et appelé à soutenir
Guy, figure historique de l’antenne viscéralement attachée à cette radio qu’il a co-fondée.
Puis nous avons jeté un œil au grand déballage, sur les réseaux sociaux, de sa querelle avec
la nouvelle direction. Nous avons donc choisi d’être rigoureux et de contacter les deux
parties pour demander des explications. Car je l’avoue chers lecteurs, si c’est le cœur et ma
légendaire spontanéité qui ont parlé en premier, force m’a été d’admettre qu’il faut démêler
le vrai du faux et vous offrir une information objective et surtout étayée par des faits, avant
d’appeler à soutenir tel ou tel camp.
De fait, je n’aime pas la vindicte populaire digitale, très en vogue désormais, qui consiste à se
servir de son audience pour jeter quelqu’un en pâture aux foules… Dov Zerah a-t-il eu tort
ou raison de couper l’antenne ? Nous l’avons contacté et avons recueilli ses explications.
Nous avons également contacté Guy Rozanowicz, mais en ce qui le concerne, nous
attendons toujours son point de vue.
J’estime et, pour avoir lu les nombreux commentaires de ceux que Guy Rozanowicz prend à
témoin sur sa page Facebook, je ne suis manifestement pas le seul, que les auditeurs ont le
droit de connaître les tenants et les aboutissants de la querelle avant d’être appelés à
prendre parti lors du tribunal populaire virtuel.
J’estime que prendre en otages la radio, son nom, sa réputation et ses auditeurs d’un
différend qui ne concerne que deux hommes n’est pas correct. D’autant que leurs intérêts
personnels dans l’affaire sont mal connus de ceux qui s’expriment. Plus que de liberté
d’expression, il est question ici, de deux visions de l’avenir de cette radio et d’un droit
fondamental, qui s’est exprimé de manière un peu abrupte, mais en totale légalité : un
patron, que l’entreprise soit une entreprise de presse ou autre, a parfaitement le droit de
donner des directives à ses équipes pour la bonne marche de l’activité et de s’attendre à
être entendu et respecté.
Il a le droit, également, si ce n’est pas le cas, de prendre des mesures coercitives si ses
consignes ne sont pas appliquées. Dov Zerah a-t-il eu tort ou raison ? Je vous laisserai, au-
delà de cet argument concernant l’aspect entrepreneurial de la querelle, chers lecteurs,
seuls juges, puisque nous reproduirons les propos des deux parties lorsqu’ils nous auront été
transmis.
J’en profite pour vous signaler que la trêve des confiseurs mettant au repos les rotatives, la
parution de notre journal reprendra à partir du 7 janvier 2019. Rendez-vous, donc, l’année
prochaine pour connaître le fin mot de l’histoire et vous faire une opinion sur ce sujet.
D’ici là, je vous souhaite, chers lecteurs, une très bonne fin d’année civile. Que 2018 se
termine en paix, en sécurité ici comme ailleurs et que 2019 vous promette le meilleur.

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