haut banniere
haut banniere
haut banniere

Nucléaire : une résolution visant Israël rejetée à l’AIEA

Une résolution proposée par les pays arabes
visant l’arsenal nucléaire présumé d’Israël a été rejetée jeudi au cours de
l’assemblée générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à
Vienne.
Le texte présenté par les 18 pays arabes membres de l’agence onusienne a
été rejeté par 58 votes contre, 45 pour et 27 abstentions.
La résolution, non contraignante et déjà présentée à plusieurs reprises par
le passé, exprimait « des inquiétudes concernant les capacités nucléaires
israéliennes et appelle Israël à adhérer au Traité sur la non-prolifération
des armes nucléaires (TNP) et à placer toutes ses installations nucléaires »
sous le régime de supervision de l’AIEA.
Israël, considérée comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, n’a
jamais admis ni démenti détenir l’arme atomique et est le seul pays du
Moyen-Orient à n’être pas signataire du TNP.
L’Etat hébreu est membre de l’AIEA, mais ses installations ne sont pas
soumises aux inspections de l’agence, à l’exception d’un petit site de
recherche.
Cette résolution a été adoptée une unique fois ces vingt dernières années,
en 2009, sans toutefois avoir été suivie d’effet.
Elle avait été rejetée en 2010 ainsi que l’année dernière. En 2011 et 2012,
les pays arabes avaient décidé de ne pas proposer le texte afin de ne pas
mettre en péril les discussions concernant la création d’une zone exempte
d’armes nucléaires au Moyen-Orient.
Les espoirs sur la tenue d’une conférence à ce sujet en 2012 ne s’étaient
toutefois pas concrétisés. L’assemblée s’est à nouveau prononcée jeudi, dans
une autre résolution, en faveur d’une telle zone.
Les pays arabes, soutenus par l’Iran et les pays non-alignés, déplorent que
Israël, n’étant pas membre du TNP, ne doive pas rendre de comptes sur ses
activités atomiques alors que l’Iran, qui a ratifié le traité, est visé par
une enquête de l’AIEA son programme nucléaire. Celui-ci est soupçonné par les
pays occidentaux et Israël de receler un volet militaire, ce que Téhéran a
toujours nié.
L’Iran et les grandes puissances ont repris la semaine dernière de
difficiles négociations en vue de parvenir d’ici au 24 novembre à un accord
définitif qui garantirait le caractère exclusivement pacifique du programme
nucléaire de Téhéran.
phs/mct

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *