Gaza : Quand le Hamas exécute pour garder le contrôle
Par Alain SAYADA
20H04 Paris
Quatre exécutions. Quatre vies ôtées, non pas par une armée ennemie, mais par ceux-là mêmes qui prétendent défendre leur peuple. À Gaza, le Hamas a fait le choix de la terreur intérieure pour imposer l’ordre, en exécutant quatre individus accusés de pillage et de la mort indirecte de membres de ses forces. L’information, rapportée par l’agence Reuters, jette une lumière crue sur ce que devient une organisation quand elle sent son pouvoir vaciller : une force de répression brutale, obsédée par le contrôle, même au prix du sang.
Les faits sont graves. Le contexte, tragique. Gaza est aujourd’hui au bord de l’effondrement humanitaire. Un demi-million de personnes font face à la famine à cause du Hamas qui confisque l’aide humanitaire aux civils. Les camions d’aide, très attendus, ont peiné à entrer, à cause de l’obstination de ne pas rendre les otages entre les mains des terroristes du Hamas ,ce qui a entrainé un blocus israélien certes, mais aussi d’un chaos logistique et d’un climat de peur généralisée. Dans ce cadre, les pillages deviennent la traduction ultime du désespoir — et parfois, une réalité instrumentalisée.
Car dans cette bande de terre ravagée, qui peut croire que la justice, même sommaire, a encore un sens ? Quel tribunal ? Quelle preuve ? Quel procès pour ces quatre hommes exécutés ? Les terroristes du Hamas, qui se rêvent en gouvernement, agit comme une milice. Il tente de garder la main sur une population affamée, exaspérée et de plus en plus critique à l’égard de ses dirigeants. Le sang versé devient alors une démonstration de force. Une manière d’imposer, par la peur, ce que l’autorité politique ne parvient plus à obtenir par la légitimité.
Et pourtant, le drame est plus profond encore. Car ces exécutions, loin de restaurer l’ordre, entérinent l’effondrement moral d’un mouvement qui a perdu toute boussole politique. Elles illustrent une impasse : celle d’un projet fondé sur l’idéologie des frères musulmans et de la charia, la répression et la violence, incapable de proposer un avenir à son peuple. Elles montrent enfin à quel point les civils sont pris en otage dans cette guerre sans fin — entre bombes israéliennes, pillages désespérés et fusils pointés par leurs propres prétendus défenseurs.
En sachant que la responsabilité de ce qui se passe en incombe aux terroristes du Hamas : ce qui a entrainé par Israël de facto le blocus, les frappes massives, la pression constante sur Gaza ont aussi nourri ce terreau de haine, de pénurie et de violence. Mais pointer cela ne doit pas faire oublier la réalité : le Hamas n’est pas une organisation de résistance comme les autres. mais un mouvement terroriste sanguinaire qui assassinent ou en assassiné des bébés, des enfants des femmes des vieillards, des civils C’est une structure militarisée terroristes, avec une idéologique des frères musulmans, rigide, prête à sacrifier sa propre population pour maintenir son emprise.
Dans ce contexte, les discussions sur un cessez-le-feu, annoncées par Donald Trump ou d’autres, prennent une autre dimension. Un cessez-le-feu n’est pas seulement un arrêt des combats : il doit être une opportunité. Celle de reconstruire, politiquement, socialement, humainement. Et pour cela, il faudra tôt ou tard poser la question de l’après Hamas. Non pour punir, mais pour offrir aux Gazaouis ce qu’ils n’ont plus depuis des années : une chance de vivre, tout simplement.
Le Hamas est peut-être en train de mourir. Mais Gaza, elle, a besoin d’un miracle pour revivre. mais malheureusement le rêve de voir un jour la paix au proche et moyen Orient n’est que chimère.
Alain SAYADA
Israel Actualités