haut banniere

Tribune Alain SAYADA – Macron, la trahison des conditions sous l’oeil Bienveillant du GRF Haim Korsia.

Avant de commencer ma tribune, je tenais à adresser mes vœux à tous les Français juifs dans ces moments difficiles, et à tous ceux qui vivent avec l’inquiétude de ce qui se passe en Israël.
Je souhaite à chacun de vous de vivre en paix, entouré de vos proches, rempli de joies, de Parnassa et de santé. Que Hachem protège nos enfants et nos hayalim qui se battent pour la survie d’Israël et du peuple juif. Qu’Il veille sur le gouvernement de Netanyahu, qu’Il éloigne nos ennemis et permette à nos enfants et hayalim de revenir sains et saufs auprès de leurs familles.

— Alain SAYADA

Macron Mahmoud Abbas

Tribune Alain SAYADA – Macron, la trahison des conditions sous l’oeil Bienveillant du

GRF Haim Korsia.

  • korsia et macron
  • Korsia Macron
  • Capture d’écran 2025-09-21 071129

Sous l’œil bienveillant du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, du président du Consistoire central, Élie Korshia, et de la députée de la 8ᵉ circonscription des Français de l’étranger, Caroline Yadan.

Le 16 septembre, Emmanuel Macron a reçu en catimini plusieurs responsables communautaires. Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, était présent… mais qui d’autres ? Mystère. Pas de communiqué, pas d’explication, rien. Comme si les Français juifs n’avaient pas droit à la transparence. Comme si cette rencontre devait rester secrète, dans l’ombre. C’est grave, et c’est insultant.

Car voici la vérité : Emmanuel Macron a décidé de reconnaître l’État de Palestine, à l’ONU. Et il le fera sans conditions. Pourtant, il avait lui-même fixé des lignes rouges : libération des otages, démantèlement du Hamas, désarmement des terroristes. Aujourd’hui, plus rien. Tout cela balayé d’un revers de main. La parole présidentielle, déjà fragile, devient un chiffon de papier.

Qu’on ne s’y trompe pas : cette reconnaissance ne changera rien. Ni pour Israël, qui continuera à se défendre, ni pour les Palestiniens, prisonniers du Hamas et des factions terroristes. Depuis 1948, Israël combat pour sa survie. Proclamer un État palestinien à New York n’effacera ni le Hezbollah, ni le Hamas, ni ceux qui prêchent la destruction de l’Occident, ni les roquettes de Gaza, ni les drones et missiles iraniens. Israël frappera encore, jusqu’au Yémen, jusqu’en Iran. Sa survie dépend de sa force, pas des mots.

Et quelle force ! Israël n’est pas seulement une puissance nucléaire : c’est aujourd’hui un pays doté d’armes nouvelles, lasers supersoniques capables de neutraliser ses ennemis à moindre coût. Israël n’a pas besoin des illusions françaises, contrairement à une France qui laisse remplacer le drapeau tricolore par celui de la haine, le drapeau palestinien.

Alors oui, le Président français pourra lever la main — ou le poing — à l’ONU, laisser les mairies de gauche afficher le drapeau palestinien sur leur fronton, et présenter cette reconnaissance comme un trophée diplomatique. Mais ce geste n’est qu’un symbole creux. Un symbole qui piétine les otages vivants et morts. Un symbole qui trahit ses propres engagements. Un symbole qui laisse les Français juifs seuls face à leurs angoisses.

La vérité est simple : Emmanuel Macron a choisi la facilité, pas le courage. L’abandon, pas la fidélité. Le symbole, pas la justice. Et cela, l’Histoire le retiendra.

Macron restera celui sur qui tant d’espoirs avaient reposé en 2017, comme  le  Marechal Pétain en 1940 : en trahissant les Français juifs. En trahissant la France. En se soumettant aux terroristes du Hamas, comme Pétain s’était soumis à Hitler. Voilà ce que retiendra l’Histoire : la capitulation morale d’un président, avec le silence complice de certains responsables communautaires — Caroline Yadan, députée Renaissance, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Élie Korshia, président du Consistoire central.

Alain SAYADA

Rédacteur en Chef d’Israel Actualités

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *