Israël en guerre : Tony Blair envisagerait de diriger une autorité internationale intérimaire à Gaza après la guerre
Selon des informations dévoilées par The Economist, l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, aurait proposé de diriger une autorité gouvernementale de transition dans la bande de Gaza après la fin de la guerre en cours entre Israël et le Hamas.
Le journal britannique précise que quelques semaines après le déclenchement de la guerre à Gaza, Tony Blair s’était rendu à plusieurs reprises à Jérusalem et a demandé à sa fondation londonienne d’élaborer un plan pour un mandat d’après-guerre.
Plusieurs sources impliquées dans ce plan ont révélé à The Economist que l’ancien dirigeant britannique pourrait diriger une instance appelée Autorité internationale de transition pour Gaza (GITA). Celle-ci solliciterait un mandat de l’ONU pour être l’« autorité politique et juridique suprême » de Gaza pendant cinq ans. Si sa candidature est approuvée, Tony Blair disposerait d’un secrétariat de 25 personnes maximum et présiderait un conseil d’administration de sept personnes chargé de superviser un organe exécutif gérant le territoire. Les États du Golfe pourraient également participer au financement de ce projet.
Se basant sur des sources bien informées, The Economist explique dans son article que la GITA s’inspire des administrations internationales qui ont supervisé la transition du Timor oriental et du Kosovo vers l’indépendance. Initialement, elle pourrait être basée à El-Arish, capitale provinciale égyptienne près de la frontière sud de Gaza. Une fois la bande de Gaza stabilisée, la GITA entrerait dans la bande de Gaza, accompagnée d’une force multinationale. Selon ces sources, le plan prévoit que les palestiniens ne seront pas encouragés à quitter Gaza. Le plan prévoit aussi la réunification de Gaza et la Cisjordanie et le transfert progressif de l’enclave palestinienne à l’Autorité palestinienne.
En outre, Le journal britannique affirme aussi que le plan de Tony Blair bénéficie de soutiens influents, des dirigeants du Golfe à Jared Kushner, le gendre du président américain, Donald Trump. Plus important encore, contrairement à d’autres plans, il semble bénéficier de la bénédiction de Donald Trump lui-même. Par ailleurs, The Economist a informé que Tony Blair, Jared Kushner et Steve Witkoff, l’envoyé du président américain pour le Moyen-Orient, ont tous défendu ce projet lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec Donald Trump le 27 août dernier.
Mardi, Donald Trump aurait présenté le plan de Tony Blair aux dirigeants de la Turquie, du Pakistan, de l’Indonésie et de cinq pays arabes. Lors de cette réunion, il aurait déclaré « que peut-être pouvons-nous y mettre fin à la guerre de Gaza dès maintenant« .
L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.
L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 48 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Eliran COHEN pour Israel Actualités