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Tribune : Monsieur le Président, la clé de la paix tient en trois mots : Libérez les otages

Macron Mahmoud Abbas

Monsieur le Président, la clé de la paix tient en trois mots :

Libérez les otages

Alain SAYADA

Alain SAYADA

Directeur en Chef du Journal Israel Actualités

Une fois encore, Monsieur le Président Macron, vous vous distinguez par vos déclarations en exhortant le Premier ministre israélien à renoncer à conquérir la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas et libérer les otages. Vous mettez en garde contre « la désolation » qui en résulterait.

Pourtant, d’après les informations disponibles, le Hamas disposerait encore d’environ 10 000 combattants retranchés dans la ville de Gaza. Mais il ne s’agit plus des terroristes aguerris qui ont perpétré le massacre du 7 octobre. La plupart des chefs et cadres expérimentés ont été éliminés. Ces 10 000 restants sont en réalité des supplétifs, de jeunes fanatisés à peine sortis de l’adolescence — une version moderne et sinistre de la « Jeunesse hitlérienne » qui, en 1945, défendait Berlin dans un combat désespéré avant le suicide de son dirigeant.

Ces jeunes désœuvrés, vêtus d’un uniforme de parade, sont envoyés à l’abattoir par leurs commanditaires, au lieu de pouvoir mordre la vie à pleines dents. Ils suivront la même route que leurs prédécesseurs : droit vers l’enfer aux côtés des barbares qu’ils servent.

L’Histoire jugera

Après Pearl Harbor, le président Roosevelt déclara :

« Peu importe le temps qu’il nous faudra pour refouler cette invasion préméditée ; le peuple américain, fort de son droit, se fraiera un chemin jusqu’à la victoire totale. »

Lorsque Hitler lança l’opération Barbarossa, Staline jura de défaire l’armée allemande.

Le 7 octobre 2023 est, pour Israël, ce même jour d’infamie. Ce jour-là, les terroristes du Hamas ont commis l’innommable : assassinats, massacres de bébés, d’enfants, de femmes, de vieillards. Plus de 250 civils israéliens ont été pris en otages. Aujourd’hui encore, 50 sont détenus, et selon les informations disponibles, seuls 19 seraient encore en vie.

Vous demandez la fin de la guerre ?

Monsieur le Président, tout le monde souhaite la fin de cette guerre. Croyez-vous un instant que les soldats israéliens préfèrent être au front plutôt que de retrouver leur famille ? Mais pour qu’elle cesse, il suffit d’une chose : la libération immédiate de tous les otages, vivants ou morts.

C’est le Hamas qui prolonge cette guerre en refusant cet acte humanitaire élémentaire. Israël n’a donc pas d’autre choix que d’aller les chercher, coûte que coûte.

Votre responsabilité

Vous, Monsieur Macron, donnez des leçons depuis Paris, alors que vous avez  laisser des ressortissants français en otages en Iran ou en Algérie, alors que vos préoccupations seraient de les faire libérer. A cause de vous la  France n’est plus respectée, la France est devenue faible, la France est devenue tout simplement un plat fade sans condiment.  Et par votre positionnement vis à vis d’Israel  et des français juifs , vous avez tout simplement mis une  cible dans le dos de chaque Juif en  France, comme au temps où l’étoile jaune marquait l’infamie.

La seule solution

Oui, appeler à la fin des combats est une bonne chose. Mais vous connaissez la vérité : la paix ne reviendra que si le Hamas rend les otages. Le reste n’est que gesticulation diplomatique.

Alors, lisez bien, Monsieur le Président :


LIBÉREZ LES OTAGES — et la guerre cessera.

Alain SAYADA

Rédacteur en chef d’Israel Actualités

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